C’est au Campu Santu, au cimetière de Tomino, situé en contrebas de l’église San Nicolau, que l’on aimera s’arrêter un moment pour profiter de la vue, plongeante, sur la plaine de Macinaghju, le port et, plus loin, les îles Finocchiarola. Le lourd portail en fer forgé ouvre sur des allées envahies d’herbes frémissantes. Quand tombe le soir, la lumière, dorée, apporte une étrange quiétude à l’endroit. Mais de ce promontoire on devine toute l’activité des quartiers touristiques autour du port, sur les bateaux et les terrasses des restaurants. C’est le choc de deux mondes si proches et pourtant si éloignés l’un de l’autre.