« Bizarre : qui sort de l’ordinaire, qui n’est pas habituel ; déconcertant » écrit le Larousse dans sa définition. On rajoutera volontiers : qui surprend, qui étonne et, finalement, qui ravit. Car le bizarre est une fleur rare qu’il faut savoir cueillir au détour d’un chemin ou au bout d’un hameau, dans tous les villages. Aucun n’est épargné.
Car le Cap Corse possède une formidable collection de bizarreries. Certaines sont malicieuses, une façon sans doute de traduire la macagna dans l’objet.
La macagna, c’est la propension à faire des blagues, plus ou moins drôles, plus ou moins fines. C’est tout un art. Peut-être même, diront certains, un art de vivre et de mourir.
Mais il existe d’autres bizarreries. Parfois, vous serez seul.e.s  à en capter certaines.
D’autres se donnent en spectacle.
Les bizarreries ne sont pas à confondre avec les expressions de l’art modeste, celui que l’on découvre dans les hameaux et qui ne se revendique même pas comme un art mais plutôt comme l’expression d’un élan artistique. Une sorte d’art brut minimaliste.
Les bizarreries, c’est la concordance des contraires, la conjugaison des oxymores. Trois p’tits tours et puis s’en vont…